La ville de Cochabamba (Cbb)

Hola amigas y amigos,

C'est ici que nous habiterons jusque fin octobre.

La chambre n'est pas grande mais nous sommes parvenus à caser tous nos bintous et surtout notre centrale de chargement de communication et vapoting. C'est pas le luxe mais nous avons le confort nécessaire. Et aussi, une salle de bain rien que pour nous.

Dès le lendemain de notre arrivée à CBB, nos cours ont commencé et nous y sommes accueillis par Alba,mais aussi par Carmen,la bolivienne, Jacques,le français, Sarah,la belge du nord, Claire,la parisienne, Chantal, la normande, Léa, l'indonésienne et Jean, le canadien. Et les profs, bien sur.

Si nous avons des photos d'Alba, nous n'en avons pas encore de nos copains de classe. Honteux !

Alba

Les cours sont quasi particuliers et très agréables, tantôt dans le jardin, avec Alba, tantôt dans une petite salle.

Nous avons souvent du plaisir car beaucoup de mots ressemblent au wallon.
Dès que nous en aurons assez, nous tenterons de vous écrire une phrase savoureuse.
Nous sommes appliqués, mais pas trop ! Faut que ce soit amusant, quand même ! 

Notre casa n'est pas au centre ville. Pour y aller, nous prenons le Truffi : taxi collectif de 8 places ( des monospaces) qui font toujours le même circuit , nous embarquent et nous débarquent où on veut. Ils passent souvent, sourtout à certaines heures. C'est pratique.
Nous sommes à +/- 15 min du centre ville.

CBB, agréable ville, fourmillière à certains endroits, résidentielle à d'autres. Toujours le même paradoxe.Les chiens s'y sentent aussi bien que les gens.                                                  Il y a de la nourriture partout dans les rues. 

Il y a aussi les "micros" . Ce sont les grands bus biens colorés. Tous plus beaux les uns que les autres. Même vieux, ils sont beaux. 

Et puis le fleuve ! Oui, le fleuve ! Celui qui sépare la ville basse de la ville haute, les quartiers populeux des quartiers résidentiels,
les prix "grand public" des prix " sélectifs".
Jean (ami canadien) tenait absolument à nous y emmener avant de continuer son chemin vers Sucre ( autre ciudad de la Bolivie)

La dernière fois que nous sommes passés près du fleuve, les vaches y paissaient paisiblement. 

Et la cancha: il paraît que c'est le plus grand marché del Sur America!
Nous y avons accompagné Maria . Nous étions sur place à 7h. Faut y aller très tôt car les prix montent avec le soleil.
Certains arrivent à 5h du matin. Le soleil est encore couché et c'est peut-être gratuit , à c't'heure là ?
Très beau marché !
Nous avons vu tous les légumes que nous connaissons, sauf des champignons ( parce que ce n'est pas la saison) et des chicons ( ils ne connaissent pas)

J'ai fait plein de photos tellement c'était coloré. A distance, Fred était avec nous et je la bombardais de photos de légumes et de fruits.
Malheureusement, notre appareil ne capte pas les odeurs. C'est dommage !
Rien qu'à l'odeur, on pouvait dire : " ici, il y a du cerfeuil, la-bas, du céleri " et puis " ou est le coriendre? je le sens"
"ou sont les ananas ? "
Et les pommes de terre ! Ils en ont de toutes les sortes, plus de 100, parait-il.

Mais aussi la viande. Et là, heureusement, Maria ne s'est pas arrêtée pour en prendre. OUF ! 

Pourtant, ça ne sentait pas mauvais, contrairement à ce que nous avons humé en Afrique et en Colombie.
Mais tout de même ! 

Pas besoin de garderie ! 

Bébé va travailler avec Maman ! 

Nous y retournerons un peu plus longuement car Maria y allait pour les courses de la semaine, et à 8h30, les 4 sacs étaient bien remplis et nous n'avions plus qu'à rentrer.

Suite à votre première visite de CBB, n'hésitez pas à nous poser questions où à demander des photos spécifiques. Nous y répondrons volontiers.

D'autant que, même si ce n'est pas encore parfait, nous nous améliorons dans la technique "blogistique" en maitrisant un peu mieux le chargement des photos. 

Besitos a todos,

Les Bab's

de La Paz à Cochabamba ( CBB)

Le marché de La Paz

La Paz, plus haute capitale du monde est flanquée
dans un petite vallée et sur les flans des

montagnes. 2 millions d'habitants les uns sur les autres. Une atmosphère lourde et pénible.
Une pollution aux plastics comme nous n'avons jamais vu.





Il fait froid comme en hiver chez nous. Polair et doudoune sont nécessaires, en tous cas le soir.
Nous y passons la nuit et ce sera bien assez.


Aussi, dès le lever, nous filons au terminal des bus pour prendre le 1er départ pour Cochabamba.

Nous devions trouver un opérateur pour carte sim 3G mais ce sera pour plus tard.

Le bus " Bolivar" ne vaut pas "Cruz" mais nous sommes bien installés pour les 8h de route.

Faites un zoom et explorez le coin inférieur gauche

Nous passons encore par 4.500 m et par des paysages à vous couper le souffle.
La Cordillière des Andes est vraiment belle et majestueuse.
Voyez les quelques photos.








Malgré les difficultés de respiration et maux de tête, le voyage est bien agréable. C'est tellement magique de se trouver là-haut ! 

Nous arrivons à CBB à 18h30'. Très bonne première impression, jolie petite ville de 1 million d'habitants, dans une vallée fertile.

Nos hôtes nous attendent avec un bon repas et enfin, on va pouvoir défaire nos valises.

Dès demain, cours d'espagnol.

à bientôt,
Les Bab's

De Arequipa à La Paz

 Hola amigos,

Avons bien dormi dans le bus (Cruz) qui nous a conduit à Puno. Pas de canards, un bon petit repas tout est OK.
La montée en altitude nous a réveillé: respiration difficile, pression dans la tête et ça monte, ça monte, ça monte, jusqu'à 4.500m!

Et c'est là que la grandiosité de la nature se rappelle à nous. Dieu! que nous sommes petits devant ces majestueuses montagnes.
Vraiment ! nous en restons bouche bée.
C'est tellement beau que la route sinueuse dans la montagne ne nous effraie pas car franchement, il y a mieux à faire que de se faire peur !

Vous trouverez d'autres photos dans les archives photos, à droite de l'écran. 
Malheureusement, elles ne rendent pas vraiment ce que nos yeux ont captés. 

Donc, nous redescendons pour arriver àPuno et découvrir le lac Titicaca, le plus haut du monde, à 4000m
D'un bleu pur, entouré de montagnes de toutes les couleurs. Magnifique !

Tellement émerveillés que nous ne nous apercevons même pas que le bus a pris du retard et que nous pourrions rater notre correspondance avec le bus qui va à La Paz.
Nous avions prévu de loger à Puno mais puisque nous y repasserons et que nous sommes restés un jour de plus à Arequipa, et que nous avons hâte de poser nos valises, nous ferons Arequipa >>> La Paz en un jour. 
Mais aurons-nous notre correspondance ?
Eh non ! nous ne l'aurons pas. Le nôtre est en retard mais l'autre est à l'heure.

Puno, pas terrible ! 

Pas grave, nous prenons un taxi, commun avec 2 mamitas, qui nous conduit à Desaguadero, frontière bolivienne.

2h30' de route et si possible sans tarder car la frontière ferme à 19h. Effectivement le taxi fonce.
Heureusement, la route longe le lac et donc pas de serpentins dans la montagne.

C'est la première fois que nous passons une telle frontière, seuls. En Afrique, nous avions toujours un "protocole" pour palabrer pour nous.
Et biensur, la police péruvienne voulait ouvrir nos valises pour vérifier si nous n'avions pas de "substances particulières", disent-ils.
Finalement, ils n'ont pas ouvert et on s'est fait taxer de 20 euros. Ne nous plaignons pas.

A bientöt, Titicaca ! 

Sortis du Pérou, faut entrer en Bolivie, de l'autre côté du pont.
Nous en avons marre de nos valises et de nos sacs mais n'osons pas les confier aux transporteurs qui nous sautent dessus (j'exagère seulement qu'un tout p'tit peu, tout p'tit peu).
Finalement, nous acceptons de nous laisser transporter par un tricycle, mené par un "anciano".
Nous avions déjà mis nos valises sur une pirogue mais pas encore sur un tricycle.
Et nous voilà, nous et nos valises et nos sacs sur le tricycle, le bonhomme aux pédales, traversant le pont vers la Bolivie. Epique !

Les boliviens sont plus rudes et militaires mais ne demandent pas à ouvrir les valises. Ouf!
Nous n'en menions pas large, je vous assure !
Sommes dans les derniers, à 4.000m, il est 20h, fait noir, fait froid, presque plus personne, pas d'hôtel en vue et donc pas question de faire une pause.
                                                                      Même pas pensé à faire des photos !

De nouveau taxi, sans discuter le prix ( à cet endroit-là, à cette heure-là, on s'incline ou on dort dehors) que nous partagons avec une famille bolivienne.
4 adultes et 3 enfants dans une voiture normale. Non ! pas un monospace !
2h de route dans un vieux machin mais bien au chaud.

Vers 22h, nous arrivons à La Paz. Tout est fermé sauf les buis-buis locaux.
Nous avons pris le premier hôtel qui avait un ascenceur.
Nous déposons nos valises et partons à la recherche d'un petit quelquechose à manger.
Avons vite fait demi-tour pour finalement, manger un des saucissons prévus pour nos hôtes.

Je pense que nous n'étions pas tout-à-fait dans le bon quartier.

à demain,
Les Bab's

De Lima la grise à Arequipa la blanche

Enfin ! Une connexion stable depuis notre chambre !

On la dit " Lima la grise" et c'est bien vrai car le ciel est toujours nuageux.
Grande ville de 10 millions d'habitants avec une circulation terrible. Non, horrible!

Nous ne faisions qu'y passer mais avons pris le temps de déguster le fameux Pisco sour, cocktail à base d'alcool de raisin, lemon, sucre et blanc d'oeuf. Le tout bien mixé >>> excellent !
A bientôt, Amigo !







Ensuite la ceviche : poisson cru mariné dans du jus de lemon accompagné de calamars frits, maïs sauté, riz, crudités et différentes sauces >>> succulent !

On en mangera quelques-unes !










Le lendemain matin, départ pour Nasca. 8h de route avec le bus de la compagnie "Cruz del Sur"; très, très confortable.

 Mieux que l'A380! Service impeccable.

Nasca, perdue au mileu d'un désert de grandes dunes sable et de rochers, est une jolie petite ville de 75.000 habitants.



Notre hôte, Javier, nous conseille de voyager avec la compagnie CIAL, moins chère que CRUZ et avec les mêmes services.
Nous suivons son conseil, bien évidemment.

Départ pour Arequipa prévu à 23h30', embarquement à 23h. Le bus, venant de Lima, arrive à 2h du matin.


L'embarquement dure plus que prévu puisqu'ils ont vendu les mêmes n° de camas ( sièges s'inclinant à 170°) à des personnes différentes, un couple de basques espagnols et nous.
>>> discussions, palabres, chacun reste sur sa position, pas de responsable pour proposer une solution et pourtant, il reste 2 sièges libres dans le fond du compartiment des camas.
Pourquoi ne pas vouloir aller au fond ? Parce que nous avions vu de la volaille dans la soute à bagages, au fond du bus, juste après le compartiment camas.
Nous proposons de vérifier tous les billets et finalement, l'hôtesse fait déplacer un autre couple ( embarqué à Lima) qui n'était pas à sa place. Il ira au fond.
OK! le bus peut partir.

Mais lorsque le bus démarre, la clim se met en route et ... devinez ? Elle nous envoie l'air de la soute à bagages.
Horreur ! Irrespirable ! Même Nico n'aurait pas supporté.
>>> de nouveau discussion avec le chauffeur pour qu'il arrête le bus et débarque les oiseaux mais il ne veut rien entendre.
Nous dormirons avec les canards et nous terminerons la nuit à l'étage supérieur ( sièges avec une moindre inclinaison) où l'air est plus respirable


 Arrivés à Arequipa à 13h, les basques et nous, sommes devenus alliés pour dénoncer la chose aux autorités. Nous prenons le même hôtel pour mieux nous coordonner.

J'espère pouvoir vous dire, plus tard, que "nuestra lutta" comme dit Marta, aura eu gain de cause.
Arequipa, la blanche, est une très belle ville pleine de charme et d'accueillants péruviens.

.Nous y reviendrons en novembre

Là, nous venons de terminer la soirée avec Marta y Roberto, les Basques, Marjorie, la Marseillaise, sur le toit de l'hôtel transformé en terrasse pour y partager vin, tapas, couvertures (nécessaires 10°)et plein de fous rires.
Vive les canards !



Demain, départ à 7h pour La Paz en passant par Puno avant la frontière.
Quel bus ? CRUZ

à bientôt,
Les Babs 

Merci mes Charm's, l'aventure peut commencer !

Tout est presque prêt et la maison est dans de bonnes mains. Merci à vous quatre !

Reste une ou deux lessives, un peu de rangement, caser nos bintous dans les valises et conduire Sybelle chez sa cousine.

Elle évolue notre petite Sybelle : aujourd'hui, elle a piqué un melon mais ... elle ne l'a pas mangé. Elle l'a déplacé jusqu'au milieu de la pelouse sans l’abîmer. Les chiens auraient-ils des remords ?

Ou bien voulait-elle nous faire une blague ?