Chiang Maï, y a flics !

La route (5h de bus)  pour rejoindre Chiang Maï est plus verte, plus aérée. 

Plus verte ? ! 
n'oublions pas que nous sommes en fin de saison sèche



Mais l'approche de la ville nous rappelle que nous arrivons dans une grosse agglomération. 
En effet, Chiang Maï est la 2ème grosse agglomération de Thaïlande. 








La vieille ville est inscrite dans un carré, tracé par un petit canal qui relie les 4 portes qui étaient, dans le passé, les entrées de la ville.  





C'est dans le carré, en souvenir de Liège, que nous avons réservé l'hôtel. 
Après notre installation à l'hôtel, nous découvrons notre quartier

Il manque des techniciens réseaux, ici ! 
Il n'y a que chez nous qu'on ne voit plus ce genre de choses

Le lendemain, petite reconnaissance des lieux à pieds. 



Et, comme toujours dans les pays du sud: 
des fruits à gogo. 






mais aussi des plats thaï lyophilisés ou séchés. 

Impressionnés par la circulation relativement dense sur les axes principaux et l'étroitesse des autres rues,  nous nous interrogeons sur la location d'une moto ou pas. 

Ne nous attardons pas trop dans ce marché  😒

Nous découvrons un premier temple, 

le Wat Chiang Man. 

Parce que, le carré de Chiang Maï est plus sérieux que celui le Liège; il n'y a pas que des bars ! 😏

Il y en a beaucoup, mais pas que ! 

Il y a aussi beaucoup de temples. 

Le carré de Chiang Maï fait 8 km de périmètre. On ne va tout de même pas crapahuter, chaque jour, sous cette chaleur !? 

Non, non, non ! 

Allons chercher une monture motorisée. 

Une ? deux ? 

La dame nous dit que les policiers sont assez présents dans la ville. 

Aie ! fallait pas dire ça devant Daniel. Lui qui n'a pas reçu son permis international avant de partir. 

On se gratte la tête, on discute et finalement j'abandonne : ce sera une. 

Mais ça ne me fait pas rire de rouler avec 80 kg de plus. 

Ce sera la noire, une 125cc. 

C'est parti ! 

Allons explorer l'extérieur du carré. 

Bof, bof ! 

Rien de terrible !
Mais, au moins, à moto, on a moins chaud !

En revenant sur le carré, barrage de flics :

ils vérifient les permis de conduire et surtout ceux des étrangers. (Ouf ! c'est moi qui chauffe.) 

Toute fière, je montre le mien ... 

... et votre casque, où est-il ? 

Oh, zut, nous venons juste de repartir et j'ai oublié de le remettre. 

500 baths ! j'essaie de discuter mais ... 500 baths !
Et voilà ! Si Benoit avait été avec nous, ça ne serait pas arrivé.
Il nous aurait prévenu, lui ! 😉

Un peu plus loin, autre barrage : Ah non, j'ai déjà donné et j'ai remis mon casque. Ainsi, il nous laisse aller sans rien vérifier. 

Si nous allions voir le
Wat Chedi Luang? 

son nom nous plait bien. 

Un vieux temple, construit au 14ème siècle et dont le toit a été ravagé par un tremblement de terre au 16ème siècle.  

C'est là que se réfugiaient les rois du royaume de Lana

Il fait partie des neufs temples qui composent le mandala de la ville de

Chiang Mai, autrement dit,

le centre de l’espace sacré.












Dans le même complexe, le Wat Phan Tao
qui abrite Buddha au nirvana

Bluffés ! que nous avons étés !
par cette statue d'un moine Bouddhiste de Chiang Maï.




Les thaï le disent Buddha de Chiang Maï

Probablement un moine de grande importance.

J'ai oublié son nom mais on trouve sa photo dans beaucoup de magasins.

On le croirait vivant !
Ça vaut bien le musée Grévin

Il a l'air moins sympha que Buddha, 

n'est-ce pas ? 

 Il se trouve dans cette espèce de petite chapelle, non loin du Chedi central 

La barrière de la langue fait que nous ne parvenons pas à avoir d'explications. Très peu d'anglais. 

C'est vraiment dommage et c'est très frustrant. 

Très intéressante visite de ce grand complexe autour du Chedi, qui abrite aussi l'université buddhiste.
















Là, tout est en anglais ! 😕


Contents de notre passage par là, nous retrouvons notre moto mais ...
... avec un chaîne, nous empêchant de partir et un petit papier (en thaï) autour de la poignée.
Eh oui ! nous étions mal garés !

Condamnés à trouver le bureau de police à pieds.
400 Baths ! beh..., beh..., beh... ! dis-je.
400 Baths ! payez, signez et on ne discute pas.

Ça fait déjà deux fois que j'écris mon nom sur un papier de police, en thaï.
Bientôt, j'aurai un casier judicaire thaï !   😓😭

Et vous savez quoi ? Lorsque nous sommes arrivés à la moto, la chaîne était déjà enlevée sans même qu'un policier se déplace. Juste un coup de fil et le tour est joué.
Ils ont des espions dans la ville, moi j'vous dis.

Dommage que nous n'avons pas de photos pour agrémenter cette petite anecdote.

Dur, dur, l'aventure !

Demain, nous irons nous promener un peu plus loin, chez les Hmongs.