C'est ici que se trouve le pont de la rivière Kwaï duquel vous découvrirez la triste l'histoire avec le film du même nom (film de 2h30 , vous trouvez le lien dans "lu pour vous" colonne à gauche de l'écran)
Ici, ce sera vraiment l'aventure car personne ne parle anglais, pas même les chauffeurs de taxi. Juste 2 ou 3 mots.
Comment dire ? comment faire ? Ils ne comprennent pas où on veut aller.
Nous ne comprenons pas ce qu'ils disent. C'est épuisant !
J'appelle Thamanet, le patron de l'hôtel.
Ouf ! il parle anglais !
Il nous envoie un taxi.
Ce gros machin rien que pour nous deux ?
oui, c'est bien ça.
Belle surprise; l'hôtel est très chouette (14€/nuit), un peu en dehors de la ville.
Pas mal, mais sans taxi, on ne va nulle part.
Repartons vers la ville, prendre quelques repaires. Re-taxi pour nous déposer au terminal bus et puis on verra.
Le chauffeur nous emmène au biz ?
but what is biz ? Biz , good !
No, bus terminal.
Il roule, roule, ..., ça nous paraît long.
Mais où allons-nous ? au biz, biz
je lis dans ses yeux : "m'enfin, ils ne savent rien, ces étrangers !! ?? "
No, no, we want bus terminal.
Il va chercher quelqu'un qui pourra nous comprendre.
Ah !! terminal bus ? Yes ! 😅😂
Oohh ! très déçu, le chauffeur fait demi-tour.
Nous crapahutons dans ce coin de la ville, pas très beau, ni bar, ni resto pour nous rafraîchir, que la chaleur pour nous assommer !
Déçus et dépités, nous décidons d'aller, dès aujourd'hui, nous consoler auprès du fameux pont.
Taxi ? The River Kwaï bridge, please ?
What ? on répète, on répète, ..., on hèle plusieurs taxis,... et enfin :
Aahh ! the biz !
Quoi ?! Vous n'aviez pas compris ?
à boire, à manger, un peu de fraîcheur, beau décor, nous terminons la soirée au floating resto sur la Kwaï Yaï .
Sa tis faits !
Très bien mangé, bonne musique, belle ambiance calme.
Vraiment ce qu'il nous fallait à ce moment là, précisément.
Quelques taxis pour y arriver mais faut mériter ces moments là !
Dès le lendemain, nous allons chercher une moto et je ne vous explique pas les discussions et tensions pour faire le choix 😅; nous repartons avec chacun notre scoot, comme la majorité des autochtones.
Supper ! Vive la liberté de mouvements !
On se ballade dans les avenues et petites rues de la ville, histoire de s'habituer à la conduite à gauche, avant de prendre les grandes artères ( 2x3 bandes).
C'était ça qu'il nous aurait fallu, hier !
au lieu du "camion aéré" de 12 places.
En rentrant vers l'hôtel, pas moyen de retrouver le resto qui nous avait fait de l'oeil au passage en taxi, non loin de l'hôtel.
Tout se ressemble, nous ne savons pas lire les enseignes, les carrefours sont tous les mêmes ( à nos yeux), les grandes artères ont toutes la même largeur, sont bordées d'enseignes ou de restos locaux tout au long, et ... pour comble,
j'ai oublié mon téléphone.
De toute façon, on ne sait même pas comment s'appelle ce resto.
Si les Thaï ne parlent pas l'anglais, ils font souvent tout ce qu'ils peuvent pour nous faire plaisir, y compris nous conduire au Biz avant même que nous l'ayons demandé.
Aujourd'hui, nous vous emmenons aux Erawan Falls, à 75 km au N-O de Kanchanaburi.
Ils roulent bien nos scoot's. Mon compteur vitesse ne va pas ( ça ne me dérange pas 😊) mais Daniel me dit qu'on a, parfois, fait du 80 km/h.
La route n'est pas dangereuse du tout et les voitures sont attentives aux deux roues.
De plus, à moto par cette chaleur, c'est délicieux !
L'endroit est très agréable. Le déplacement en vaut la peine et comme d'habitude, les photos ne rendent pas la réalité.
Les chutes d'Erawan font partie d'une énorme cascade en 7 niveaux, le 7ème étant à 1050 m.
Voici le premier niveau
à 150 m
Le deuxième niveau à 250 m
Le 3ème niveau à 450 m
Malheureusement, c'est la fin de la saison sèche et l'eau manque un peu.
4 ème niveau à 600 m
Nous ne sommes pas allés plus haut, pressés de nous asseoir au bord de l'eau et d'y plonger les pieds.
Et aussi, nous aimerions rentrer avant la tombée de la nuit.
Une petite bière sur une terrasse au bord de l'eau avant de reprendre nos montures.
Faut pas traîner car un orage menace!
Après une vingtaine de minutes de route, nous sommes obligés de nous arrêter, demandant abris à ce gentil monsieur qui nous laisse son échoppe après l'avoir protégée de la pluie et s'enfouit comme s'il craignait l'orage.
Daniel fait des prières et l'orage se calme.
On repart !
Zut ! l'orage repart aussi. Il nous suit et nous arrose de plus en plus fort.
Cette fois, c'est
Pouill et Né qui nous abritent durant un bon moment.
Si ça continue, on va devoir dormir là !
Ça se calme, on y va et
on n'arrête plus. Go !
Finalement, on devra s'arrêter encore une fois dans une station service et
nous sommes arrivés à 21h chez nous.
Demain, on la fera cool !
à bientôt, les amis
Ah l'histoire du biz !!!! J'étais morte de rire, JM se demandait ce qui m'arrivait ...
RépondreSupprimerEt le trajet en moto !!! Mais vous êtes EXTRAORDINAIRES ...
Soyez quand même prudents, hein ...
Gros bisous
Nadine