Les BaB's on the road again ! chez les COW BOY, chez les INCAS, chez les NIPPONS, chez les MAYAS, chez les SIAM...OIS, chez les PATAGONS, chez les CHINOIS !
Ayant perdu 3 jours à Mendoza, nous avons accéléré l'avancement en ne faisant, désormais, que des déplacements en avions. De plus , si les déplacements en bus sont "émerveillants" dans la cordillère des andes, il n'en est pas de même sur les autres routes du pays.
Ainsi, nous avons pu nous poser pour 4 nuits à Puerto Madryn , ville balnéo-patagonienne de l' Atlantique, à l'entrée de la péninsule de Valdes. Cette péninsule est une réserve nationale, patrimoine de l'Unesco, qui veille à maintenir la steppe et les plages en l'état, protégeant, ainsi, l'habitat des animaux terrestres ou marins.
Nous arrivons chez Juan et Natalia, nos hôtes à Madryn. Petit endroit, bien à l'abri, simple, propre, moins luxueux que déjà vu mais cosy et avec tout le nécessaire. Bon petit repère pour se poser quelques jours et se la couler douce un peu.
Une petite reconnaissance de la ville et les bons endroits sont remarqués tout de suite.
Celui-ci pour sa Téquila
Celui-là pour son délicieux cordero ( agneau)
et aussi cet autre pour sa glace artisanale qui dépasse Haagen Dazs
Maintenant que nous avons tout ce qu'il faut pour survivre 😉, faisons le tour des agences pour trouver celle qui nous garantira de rencontrer les lapins de Patagonie (ou maras )
Eh bien : aucune !
C'est Silvana qui nous semble la plus sincère mais pas sûr qu'on verra les baleines ( un peu tard dans la saison), pas sûr qu'on verra des maras, sûr qu'on verra les guanacos, ..., bref, c'est en y allant qu'on peut être certains de voir... quelque chose.
Nous passerons une journée dans la steppe avec Fabian qui nous a guidé sur 350 km!
Les maras sont une espèce en voie de disparition pour plusieurs raisons :
importation de lièvres européens qui ont contaminés les maras, destruction de leur habitat, braconnage. En outre, les maras se reproduisent bien moins vite que les lièvres européens ( max 2 portées par an avec une moyenne de 2 petits par portées.)
Voyez nos rencontres de la journée :
Il y en a un qui boude
Nous avons mangé là , un repas rudimentaire
un passant !
un autre passant !
Un troisième qui ne montre que son arrière train
Sans doute, vont-ils se désaltérer ?
Les nombreux animaux sont chez eux et leur jardin est très beau, très calme et paisible
et enfin ! Sébastian, qui a l'oeil, repère un lapin au loin
il y en a trois !
C'est pour les rencontrer que nous sommes venus en Argentine.
Le mâle protège sa femelle et les petits. Il monte la garde à l'entrée du terrier.
Ils restent en couple toute leur vie
Voilà ! Le voyage se termine. Il nous reste à rentrer chez nous, tout contents d'avoir vu ces Maras, si particuliers.
Mercissss à toutes celles et ceux qui nous ont suivis de près ou de loin.
Alors que nous sommes encore dans le ciel, nous sommes, déjà, émerveillés par toutes les neiges ( ou glaces ) couvrant le sommet des montagnes, comme si elles avaient mis leur chapeau pour nous recevoir.
Dès que nous sommes les pieds au sol, c'est la piste qui nous impressionne; Un seul avion !
A la sortie de l'aéroport, un homme, bien de sa personne, et très stylé nous accoste :
Béatrice et Daniel ?? Je suis Sébastien et je viens vous chercher pour vous amener à votre appartement
Waouh ! Ils font fort nos hôtes, ils nous envoient un taxi !
Arrivés à destination, nous sommes face à un chantier. Oh, là,là ! où va-t-on ? Sébastien décharge les sacs et les monte au 1er via un escalier extérieur en béton. Supper ce chauffeur de taxi ! Et plus, c'est lui qui nous présente les lieux:
Ce n'est qu'à la fin de notre rencontre que nous avons appris que Sébastian est notre hôte, le mari de Soledad ! Ca alors ! Accueil parfait !
Ushuaia est une jolie petite ville entourée de montagnes blanches et moins blanches.
Les rues ressemblent aux nôtres et dans les restos, on y retrouve la "chaleur" du Nord. Parce que les gens du noooorrrd,... ont dans le coeur le ..... . Eh bien, les gens du grand sud aussi !
T° moyenne = 10/12 ° mais le froid est plus sec qu' à Calafate, et donc, plus supportable.
Aujourd'hui, ce sera paëlla, pour varier un peu !
Bonne mais ne vaut pas celles d'Espagne et celle de Fred !
Demain, nous irons faire une petite ballade sur le canal Beagle, à l'extrême sud du continent américain
C'est parti !
au passage, même s'il faut dériver un peu, allons ramasser ce plastic qui traîne par là-bas.
Après une bonne heure de navigation, nous arrivons à l'île des lobos ou les loups de mer. Ca sent la graisse de mer, par ici
Il faudra, au moins, une autre heure de navigation pour rejoindre l'île des pingouins. Avant cela, nous passons devant "El faro del fin del mundo", le dernier phare avant l'antarctique.
Oui, oui, les pingouins peuvent voler. Ce sont les petits pingouins de Magellan. Le capitaine fait vrombir ses moteurs pour les effrayer un peu, afin que nous puissions mieux voir ...
... les manchots, plus gros, nettement moins nombreux, qui ne volent pas et préfèrent poser pour la photo 😉
d'autres photos dans les compléments , sans l'odeur, car ça sent bien fort le poisson, par ici !
Tandis que les lions de mer, la plus grosse des otaries, ces mastodontes se vautrent, fatigués par leur poids de 300kg pour les femelles à une tonne pour les mâles.
Eux, ne volent pas non plus 😂
Quel plaisir de rencontrer ces animaux, chez eux, dans leur milieu naturel.
De retour sur terre, nous cherchons un endroit sympa pour les yeux et pour le ventre. Nous l'avons trouvé :
faites un zoom 😉
J'y ai mangé des frites passées au four avec du cheddar et du lard fumé
Voilà une idée, qu'elle est bonne !
Nous regrettons le trop court temps passé à Ushuaia. Il y a encore bien d'autres choses à faire.
Nous avions pensé faire un "saut" jusqu'à l'Antarctique mais 😮 on peut y faire une petite croisière pour 10 jours minimum et ... avec un tout autre budget, genre 5.000 USD minimum.
Oublions !
Par contre, n'oublions pas de vous dire que nous avions Shakira avec nous, sur le bâteau.
Ouiii, ses cheveux sont rouges ( elle change souvent). Elle était avec son manager. Là, elle boit de l'eau mais, un peu plus tard, ils ont vidé une bouteille de vin en très peu de temps. Elle assure, la petite !
Commentez, partagez, ça fait plaisir et ça nous motive !
Ainsi , pour aller de Mendoza à El Calafate par les airs, il nous faut passer par Buenos Aires, avec un changement d'aéroport à B.A. Nous décollons de Mendoza à 22h pour arriver à B.A. à minuit. Nous récupérons nos bagages et prenons un bus pour rejoindre l'autre aéroport de B.A, qui se situe à un heure de route. Notre prochain embarquement aura lieu à 5h30' du matin, pour arriver a El Calafate vers 10h30'. Bref, nous avons fait nuit blanche !
Il y a mieux mais pas disponible à nos dates.
Leçon : mieux préparer ses déplacements.
Mais tout préparer minutieusement ne colle pas avec aventure. Et les mésaventures pimentent l'aventure 😉, n'est-ce pas ?
Nous profitons de ce "temps libre" à l'aéroport pour nous vêtir plus chaudement car El Calfate, c'est +/- 10°.
El Calafate est une petite ville, relativement jeune. Elle a moins de 100 ans et a quadruplé sa population sur les 15 dernières années, pour arriver à 30.000 habitants.
Construite sur les bas coteaux de la Cordillère, à 200m d'altitude, Calafate est très vallonnée. Rien n'est plat, ça monte ou ça descend.
Daniel, notre hôte, (et pas celui que vous voyez) nous attend devant sa charmante petite maison d'architecture sans ambition, typique du coin. L'intérieur est aménagé tout comme un chalet de montagne, très cosy. ( j'ai oublié de faire des photos) Tout y est calme et ça fait du bien. Une douce chaleur nous y attend et ça fait du bien aussi. Il fait froid dehors et la pluie est glacée.
Edouardo de Mendoza nous avait dit que les lapins de Patagonie courraient le long des routes à Calafate. Daniel nous dit le contraire; les Maras sont très difficiles à voir. L'homme est son ennemi et l'espèce est en voie de disparition. Zut alors ! Vais-je pouvoir rencontrer cette espèce qui me tient à coeur ?
Notre hôte nous conduit dans le tout petit centre et nous guide pour les excursions à faire. Il n'y en a pas beaucoup.
Demain, nous irons voir le Perito Moreno, un des plus grands glaciers du pays, à 80 km de Calafate, à la limite du Chili.
Mais pour ce soir :
Comment est la cuisine, par ici ?
Très bonne mais toujours autour de la viande, les pizzas, les hamburgers, ..., rien de bien spécifique à découvrir
C'est parti pour 70 km de route avant d'arriver au petit port où le bateau nous attend
Mirez ces chevaux libres !
Oui, oui, ce sont des lavandes ! par contre, elles n'ont pas le même bon parfum qui embaume la Provence.
Il fait froid mais, le soleil brille. C'est parfait !
L'air est pur, aucune pollution.
Pareil pour l'eau, qui est bien claire, sans aucun déchet !
En cours de route, non, en cours de fleuve, non, en cours de lac, le bateau fait un stop, nous proposant une petite marche en forêt pour y découvrir la petite merveille que voici :
Deux arbres se sont rejoints pour toujours.
Probablement que l'un est tombé sur l'autre et a continué son chemin en se redressant pour ne pas trop gêner son compagnon.
Finalement, ils se sont soudés ! 😍
Voici la base du plus gros des deux
Il aurait plus de 600 ans, disent les botanistes
La nature a bien des choses à nous dire !
Continuant notre petite marche, nous arrivons à une petite chute pas mal jolie, mais ayant vu Iguazu, .... !
Certes, l'ensemble n'est pas impressionnant mais il est doux et esthétique
Une 2ème halte mais cette fois, ce sera un petit trekking d'une heure avec un bon dénivelé.
juste pour arriver au pied de ce pipi de condor !
Ils exagèrent ! mais bon, faut bien justifier le temps de cette petite croisière
Mes pieds commencent à se plaindre.
De plus, il pleut, maintenant !
Mais el Perito n'est pas loin
le voici :
Impressionnant ! Majestueux ! Silencieux ! Posé, il s'impose !
Nous le longeons pendant un bon moment. Plus un mot sur le pont, pendant quelques minutes, comme si nous le saluions !
Sa largeur est de 5.000 m et la hauteur émergée de glace est de quelque 60 m.
Le bateau ne s'approche pas trop près car, régulièrement, de gros morceaux se détachent pour venir s'allonger dans le fleuve Argentino.
Comment dire ?
Ma gni fi que !
E nor me !
Il fait 30 km de long et on peut le fouler de nos pieds, pour une marche de 2h.
Nous n'avons pas réservé cette option et heureusement car il pleut bien, bien froid.
Des passerelles sont prévues pour aller le voir de tout près mais, soyons raisonnables, qu'aurions nous vu ? et puis, nous avons froid, nous sommes tout mouillés et ... nous voulons nous réchauffer. Go pour miam, miam😊
J'ai oublié de vous dire : Gérard Depardieu était sur notre bateau, avec une femme et une fille.
De retour à Calafate, heureux de notre journée, les yeux tout pleins de cristaux 🔯 d'eau, contents d'avoir vu Depardieu😉, mais aussi, pressés de retrouver notre petite chaumière bien douillette.
Cette photo ne nous appartient pas, bien évidemment !