Nous entrerons dans le désert de Atacama, juste après la frontière chilienne, à 4.000 m, en plein milieu de la cordillère des Andes.
C'est là qu'habite le personnel de la douane |
Avant ça: les formalités d'usage ( file pour sortir d'Argentine, file pour entrer au Chili, file pour scanner les bagages, bref, pas moins d'une heure), nous voilà repartis vers San Pedro.
Les quelques heures de trajet raviront nos mirettes, une fois de plus. Les couleurs, les formes, les superpositions, les variations de végétation, ..., on ne s'ennuie vraiment pas.
Ouvrez bien les yeux et n'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir, et, pour ceux qui nous suivent sur pc ou tablette, de consulter les photos complémentaires (en cliquant au bas de la colonne de droite) , elles ne sont qu'en 2 dimensions mais vous pourrez imaginer la troisième.
La nature est vraiment douée.
On ne se lasse pas de la cordillère des Andes. Cependant, elle se mérite car nous allons approcher les 5.000m d'altitude et les passages donnant le vertige.
4.000m
On a l'impression d'être sur le toit du monde et pourtant, nous irons encore plus haut.Des salars aussi; ces grandes étendues de mers de sel
En exploitation pour certaines, en réserve pour d'autres et en naissance pour d'autres encore
Arrivés à San Pedro >> oohh là, là, là, là !
Mais où sommes-nous ? Peut-être en Afrique ? Ou bien chez les indiens ? Non, nous avons fait un bond arrière dans le temps et nous sommes chez les hippies
Bon ! Y a-t-il des taxis, par ici ? Un homme s'avance vers nous : "vous cherchez quelquechose ?" On devait sûrement avoir l'air de perdus et, ..., c'est bien ce que nous étions. Pas vraiment perdus mais très surpris !
- Nous cherchons un taxi
- Je suis votre homme (en nous montrant son gros 4x4). Vous avez des pesos ?
- Oui, biensur, nous avons des pesos argentins
- Aah non ! Je ne prends pas ça, ça ne vaut rien ! Personne ne veut ça, ici !
- Comment, ça ? Le peso argentin est plus fort que le chilien
- Pas du tout ! Personne ne veut de cela, ici.
Bon ! ? Encore plus perdus que nous sommes ! car par rapport à l'€ ou au $US, le peso argentin a, réellement, plus de valeur que le chilien. Mais, à San Pedro, ils ne voient pas les choses de la même façon. Le temps de se reprendre (car ce type n'inspire pas confiance) et on fera avec ! Pas d'autres alternatives car il n'y a que lui comme taxi (sans plaque taxi) - Eh bien, si vous voulez être payé, conduisez-nous où nous pourrons trouver des pesos chiliens.
1er distributeur, en panne. 2ème, vide. Il n'y en aurait pas d'autre ? Non, dit-il. Mais il connaît un gars qui fait du change à partir de liquide. Vous en avez ? Eu euh, toi j'te vois venir! oui, un tout ptit peu (c'est faux 😉), mais assez pour vous payer. On fera, ainsi !
J'ignore si San Pedro est une ville ou un village mais c'est tout petit, avec 2.500 habitants. Pourtant, notre homme ne semblait pas connaître l'adresse de notre logement ?? Recherches sur son téléphone , coup de fil à l'un, à l'autre pour finalement s'apercevoir que nous y étions à 100m. Quel cinéma !
Enfin, nous voilà arrivés chez Léo, notre hôte pour les prochains jours. Ça va un peu mieux. 😅
Il est français, et très accueillant. Notre chambre est un peu spartiate (nous sommes dans le désert, pardi !) mais le lit est bien grand et le matelas est confortable. Ça va encore mieux 😊
Charmant petit complexe, à taille très humaine, entourant un petit patio plein de verdure. Ici, avoir une belle verdure est une gageure. Les températures sont très variables entre jour et nuit et avoir des belles plantes demande beaucoup d'attention. De plus, il fait sec, sec,sec.
Vidéos suivront lorsque j'aurai pu les charger sur Youtube. Repassez sur cette page un peu plus tard.
Le centre est à 5 min à pieds et très vite, nous allons y jeter un œil pour trouver la pitance de ce jour. Et aussi une bonne 🍺
C'est bien ça, les rues sont en terre battue (comme au Congo) et nous mangeons à "La picada del Indio", très bon conseil de Léo.
La rue principale du centre est quasi déserte ( normal pour un village de désert) jusque vers 17h, heure à laquelle il fait moins douf, parce que ...le soleil donne sur l'Atacama ( 30 ° l'après-midi). Vers 17h, la sieste est terminée pour tout le monde, et les rues se garnissent de badauds de tous âges, de tout genre, de toutes couleurs, de toutes épaisseurs, ...., et sans doute, est-ce cette diversité qui fait le charme de cet endroit.
Demain, nous irons à la chasse aux excursions intéressantes.
Les agences de voyages sont flanquées les unes sur les autres,
avec une belle entente pour les prix ( au plus fort, bien évidemment) et tous font la même réduction ( rien que pour nous, biensûr 🤣🤣)
Mais ? Que sommes-nous venus faire, ici ? bonne question !
Aucune des excursions proposées ne nous sont inconnues. Elles sont très semblables à celles que nous avons faites dans le Sud Lipez bolivien.
Les pris sont assez gonflés (de 40 à 100€/pers)
Beaucoup de touristes viennent là par avion, via Calama ( à 100km) mais pour nous, qui avons déjà vu le sud Lipez en Bolivie et qui sommes venus par la cordillère, ça ne valait pas vraiment le coût, nous avions déjà découvert le beau travail de la nature dans le désert d'Atacama.
Ce salar naissant
Ces courageux cactus qui poussent dans la pierre
Et bien d'autres encore que vous trouverez dans les photos complémentaires
Elle aussi, on se demande ce qu'elle mange !!
Les chiens ont la vie douce; ils vont où ils veulent et quand ils veulent. Ils sont très affectueux et proches de l'homme.
Batards, peut-être, mais très beaux, avec corps d'athlètes et bien dans leur tête
Le meilleur café du matin
Le seul bar qui a le wifi et qui sert un petit déjeuner
Notre restaurant favori
Finalement, nous étions perdus, en arrivant mais nous avons vite trouvés nos repères et nous l'avons coulé douce pendant 3 jours et pas mal discuté avec Léo.
Il fait bien frais la nuit et nous avons bien dormi.
Nous avons fait uniquement l'excursion du tour astronomique, le soir, avec télescopes électroniques. Le ciel était époustouflant.
San Padro de Atacama est un beau petit village ( sauf aux alentours du terminal bus) sur l'Atiplano de la Cordillère, où le temps s'est arrêté.
4 commentaires:
Holàlà! Ca à l'air magique !! Hors du temps...
Juste humain...
La cordillères, qui me fait peur, grâce à tes photos, j'ai presqu'envie de la voir.
Tu donnes l'impression que là, la nature a gardé ses droits et l'homme s'adapte.
C'est magique!
C'est bien vrai, Dom, que la Cordillère nous remet à notre place, tout petits que nous sommes.
En effet, dans ces endroits, l'homme s'adapte. Il ne coupe pas l'arbre pour y placer sa maison, il la pose à côté de l'arbre. Faut préciser qu'il y a de l'espace.
C'est tout de suite plus facile s'il y a de l'espace :)
C'est tout à fait ça, Dom !
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