vendredi 29 novembre 2013

Sur le chemin du retour

Holà Amigos,


Notre voyage de Cusco à Lima a été bien plus long que prévu.
Nous pensions le faire en avion car nous avions un peu de mal à accepter les 22h de bus.


Mais, plus de place dans les avions. Donc, nous nous résignons à réserver notre place pour 22h de bus. Pas le choix.  

On le fera avec Cruz del Sur, la meilleure !Celle qui ne transporte pas de patos !



Départ de Cusco à 14h pour arriver le lendemain à Lima vers 12h.



Bien installés, tv avec films au choix, notre petit paquet d'en-cas,
on peut s'allonger à 170°.

Go, on peut y aller !




      Vers 20h, après le repas, je demande à l'hôtesse pourquoi de bus est à l'arrêt depuis un moment?
Réponse: On doit nettoyer la route car il y a quelques pierres qui sont tombées.
                                                                                                                                                                    
                                                                                                                                                                  



              Un peu plus tard, tant pis si on est à l'arrêt, j'ai un besoin urgent.
Dans le couloir, j'entends le co-chauffeur expliquer à l'hotesse qu'il s'est trouvé nez-à-nez avec un tas d'au moins 3 m de haut
et qu'il faudra certainement 3h pour le dégager.
On attend les machines !                        Je reviens informer Daniel et nous sortons voir de plus près.
On ne voit rien, il fait noir et nous n'osons pas nous approcher de la

 chose.



Seul éclairage: les phares du 4X4 d'à côté ou bien ... la torche de l'iphone.

Bon! Attendons les machines !

Un bull arrive et se met au travail. Un seul ?
L'opérateur travaillera toute la nuit pour faire un passage, juste de la largeur des bus et camions
( qui s'accumulent)


La photo montre un petit tas de gravier mais en fait, il s'agit d'une grosse coulée de terre, bien humide, d'au moins 20 m de long, sur la largeur de la route.




Bien évidemment, nous n'avons pas dormi, airco à l'arrêt, et au lever du jour, on a l'impression que le bull n'a rien fait. Pourtant, nous l'avons entendu travailler toute la nuit.
Si, si, il a dégagé, sur le côté extérieur de la route, une petite bande de 4m de large sur les 20m de long .
Deux machines supplémentaires auraient été les bienvenues !

A 7h30', ça commence à bouger. Inutile de vous préciser l' embouteillage.


Nous avions prévu de faire le passage délicat à pied ( et pas dans le bus )  mais comme notre chauffeur en laisse passer 2 ou 3 devant nous, nous sommes rassurés et restons dans le bus qui passe lentement mais surement.

Quelle nuit !

Et quelle route encore devant nous ! Nous avons 13h de retard !
Çà nous aura fait 35h avec le "pepett" collé au même endroit !

Heureusement , nous avons de la marge pour notre vol vers Paris.
Tous ceux qui devaient prendre le vol vers Buenos Aires sont bien énervés, ils ont raté leur avion et pas de remboursement envisageable.

Le chauffeur répétait : " C'est la nature, on ne peut pas l'éviter!"
C'est bien exact, mais 3 machines au lieu d'une, c'aurait été bien aussi !
Et ça, ça pouvait se décider !

Nous sommes arrivés à Lima, le lendemain, à 1h du matin.


jeudi 28 novembre 2013

Enfin arrivés chez les Incas !


                                     Epoustouflant !
Je ne trouve pas de mots pour vous raconter cette journée mais je peux vous dire que ça donne vraiment envie de creuser l'histoire des Incas. Ça devait être des As !





 


Avec le train qui nous emmène à Agua Calientes, village au pied du Machu Picchu,
nous nous enfonçons dans la vallée, entre les montagnes, le long du fleuve Urubamba.








Ca n'en finit pas mais le paysage nous enchante ! De plus, une hôtesse nous sert une collation.  ( peuvent bien !)






Ah! une écluse ! On s'approche ?













Agua Calientes, est la petit village touristique avec comme unique voie, les rails du chemin de fer. Il a été construit pour permettre la visite au Macchu Picchu 



Restos, hôtels, une petite place, des petites rues piétonnes et l
'humble statue de Pachacuti Inca Yupanki, qui, ébloui par le lieu, y aurait installé son palais ou sa ferme royale.



Agua Calientes est à 2.000 m d'altitude tandis que le Machu Picchu est à 2.400m, sur l'autre versant d'une de ces montagnes qui nous entourent.


On peut s'y rendre à pieds ou en bus. Nous avons privilégié le bus ( le Canyon del Colca est encore frais dans nos mémoires!)




On monte, monte, sur des petites routes, un peu justes pour le croisement des bus qui font la navette.


Vraiment bien caché, ce palais royal !











Finalement, après 40 minutes, le bus nous dépose à l'entrée et de là, faut encore grimper à pieds pendant 1/2h


























Enfin, nous découvrons ! et je vous laisse, ici, ma toute première photo





                                                                    Et en face 


Epoustouflant !

Malheureusement, les photos ne rendent jamais la réalité, ni l'émotion du moment.
( il existe des imprimantes 3D mais pas encore des photos émotionnées !)


Nous en sommes restés sans voix, et pourtant, nous avions vu des photos auparavant mais je pensais qu'elles avaient été "arrangées" pour valoriser le site.
Eh bien non ! Pas besoin de valoriser ce lieu, il le fait bien tout seul.

Quelle richesse !

 C'était des As ! 



La rencontre avec Machu Picchu ne se raconte pas, elle se vit !





































A notre retour à Cusco, nous avons fait quelques recherches sur le net, sans grand succès.
Que ceux d'entre vous qui ont des infos ( liens, livres, doc, ...) n'hésitent pas à les partager sur ce blog.
Parce que, bien malheureusement, on ne trouve trace de leur civilisation qu'à partir de quelques documents espagnols. Ca m'intrigue ! 




 

Voici encore quelques photos 
( n'oubliez pas de visiter la rubrique "photos" ) 















Mais c''est avec grand plaisir que nous les projetterons pour ceux qui le souhaitent.


Et ce sera des " photos commentées avec émotions" !  





















 Le pic d'en face est assez près






Tout fou d'être dans le Temple du Soleil, celui-là même que Tintin a visité

                      















Oui, nous sommes arrivés chez les Incas mais .......
ils n'étaient plus là, ils ont dû s'enfuir !


                                    seuls, les alpagas sont restés !


mercredi 27 novembre 2013

Cusco, la porte d'entrée vers le Machu Picchu

Depuis Arequipa, nous nous dirigeons vers Cuzco. Un dizaine d'heures de bus. Nous sommes à 95 heures de bus, depuis le début du voyage.








Dans un premier temps, Cusco nous déçoit un peu. Les édifices de la Place d'Armes sont assez sombres, la pierre est rosâtre foncée.




                                                                 

Après quelques heures, on s'y habitue et finalement, Cusco est bien agréable.
La ville est assez calme et les rues bien aérées.



Rogelia nous a recommandé un chouette petit hôtel bien sympathique et bien situé:                                                                                                                                      le Maria Angola








Très vite, nous nous mettons à la recherche de l'agence avec laquelle nous irons voir le Machu Picchu.

Concurrence ! une horreur !   Pas moyen de passer sur la place sans se faire accoster.
De plus, c'est pas donné! Ici, on cause en Dollars, pas en Soles

Ne supportant pas ces "bagarres" , nous décidons de nous passer d'une agence et d'organiser la visite au Machu Picchu, nous-mêmes, tout seuls.  Na!

Réserver le bus ? pas de problème, on connaît.
Le ticket d'entrée au Machu Picchu ? Faut aller au ministère de la culture et ... faire la file.
Réserver un hôtel à Agua Calientes ? On verra sur place !
Réserver le train ? Peru Rail ? ou Inca Rail ?
Pas le choix, c'est Inca Rail (obligatoire pour les estrangers),  à un prix 10 fois plus élevé que
Peru Rail, réservé aux autochtones.

Après avoir fait tout le tour, on s'aperçoit que ça nous revient quasi au même prix que via une agence!

Mais que gagnent-ils alors ? peu de choses.

 Plus fort encore : Inca Rail est une société européenne !Ça alors ! 
 Nous tirons nos conclusions et c'est bien volontiers que nous retournons à l'agence de Valentin, qui avait passé pas mal de temps à nous expliquer le déroulement de cette excursion vers la nouvelle merveille du monde.


Demain, on vient nous chercher à 6h du matin

Nous atteindrons l'objectif en faisant quelques visites dans la Vallée Sacrée





La vallée sacrée est ainsi appelée parce qu'elle est très fertile.

On y rencontre beaucoup de vestiges de la culture des Incas.

Les ruines de Pisac nous donnent un avant goût de l'objectif
final et nous avons vraiment le sentiment d'être chez les Incas.

Un autre monde !








Nous déjeunons à Urumba dans un resto, pas mal du tout et là pour les touristes. Rien à voir avec les Incas, mais nous avons très bien mangé.


Et pour ceux qui se posent la question :

oui, on en trouve partout !
fraîche ou sous forme de thé !
Elle favorise la digestion, calme les maux de têtes, .... pleine de vertus, disent-ils.




Regardez bien la photo ci-dessus : sur la montagne, on y voit des bâtiments intégrés à la montagne.

Selon le guide, ces endroits permettaient d'entreposer les réserves de nourritures pour les garder au frais.  Pas idiots, les Incas !




Ollantaytambo, petite ville au bout de la route, est restée telle quelle était au temps des Incas.




Les fondations et les rez-de chaussée sont restés intacts. 

Seuls, les étages et les toits ont été remplacés.









Z'étaient forts en drainage tant en surface qu'en sous-terrain !












Pas de ciments entre les grosses pierres.











Voici notre taxi qui nous conduit à la gare.


Le Machu Picchu n'est accessible qu'en train (ou à pieds !? pour les plus courageux ).

Volontairement, pas de route pour y aller.  Ça protège !





Allez ! On y va !









Pour plus d'images, c'est   par ici 

lundi 11 novembre 2013

Reste plus qu'à remonter !

Nous avons mal partout et nous ne sommes pas les seuls. Quasi tout le monde marche comme un pingouin
Les hanches, les mollets, les tibias, ....
Et pourtant, faut bien en sortir de ce canyon en remontant les 1.400m de dénivelé !

Déja hier, nous avions anticipé la pénibilité de cette remontée. 
Reynaldo nous avait proposé un 4x4 et nous avons accepté volontiers. 
Mais, après avoir rencontré Panchito, le livreur de bière avec sa mule, je n'ai pas vraiment cru au 4x4. 

Bref, nous avons commandé un 4x4 (quel qu'il soit) 




Au petit matin, une troupe de 4x4 nous attendaient. 
Nous étions une dizaine à privilégié ce moyen de transport. 


Ainsi, nous partirons un peu après les autres, à 6h30', pour arriver en haut un peu avant les autres.
Pour une fois, nous allons les attendre.








Les photos ne sont pas terribles mais me suis fait violence pour les faire.


Car, le 4X4 naturel, c'est pas mal ! mais on ne maîtrise pas vraiment. Elle va où elle veut, la mule, et elle n'a pas le vertige.
Moi, oui !






Elle ne marche pas du coté du flanc de la montagne, mais bien sur le bord extérieur du sentier, par moments, très étroit.











Certes, nous sommes montés plus vite que normal ( 1h30' contre 2h30' pour les " jeunes piétons") mais ce n'était pas de tout repos.

Pas un mot durant l'ascencion; tout le monde très attentif, stressé sans doute ! Mais personne n'a fait dans sa culotte.







On monte, on monte ! On ne va tout de même pas aller jusqu'à la cîme !?
 Eh bien, si !






On y est ! Merci la mule !

Lorsque j'ai demandé son nom au propriétaire, Il m'a répondu qu'elle s'appelait Béatriz !
On y est ! Merci la mule !





Un peu de marche (1h) pour arriver à Cabanaconde ( 3600m) et apprécier le p'tit déj.







Le bus nous ramène vers Arequipa avec une petite halte, pour déjeuner, pour le show et ... le commerce







Contents d'être rentrés à Arequipa où Rogelia nous attend !
Elle nous avait prévenu : Très dur de "caminar en el canyon" !

Demain soir, nous quitterons Arequipa pour Cusco, dernière étape du voyage.








Dernier p'tit déj avec Rogelia et Jaymé qui nous font toutes leurs recommandations pour Cusco.







Merci à vous deux, à Romelo, Carlos, Ninfa, Carmen, Oscar, Luis, John, sans oublier l'Abuelo, pour votre accueil et votre gentillesse.



Il existe une légende andine qui raconte pourquoi El Ekeko apporte abondance et bien-être dans les familles.
Selon cette légende, El Ekeko est un homme généreux et gai, qui respire la sagesse, la tranquillité et l'harmonie.


El Ekeko est représenté par un bonhomme, petit et bienveillant, chargé de pleins de choses nécessaires au "bien-être".

Pendant des siècles avant la conquête par les espagnols, ses disciples croyaient qu'il chassait les malheurs et apportait la richesse.

Aujourd'hui, il est de tradition, dans l'Altiplano, d'avoir El Ekeko dans sa maison et
chaque 24 janvier, les andins le fêtent et fument avec lui, regardant vers l'horizon en lui demandant prospérité et bien-être.


Certes, c'est une légende mais, cet El Ekeko, que nous avons rencontré à Arequipa, est pour vous !