vendredi 1 novembre 2013

Arequipa la blanche !

La Blanche parce que tous les édifices importants sont construits dans une belle pierre blanche. D'ailleurs, les Arequipéniens insistent sur le fait que, chez eux, c'est de la vraie pierre locale. Tandis qu'à Sucre, c'est de la peinture.
Nous aimons les 2 "Blanches"

Les problèmes communautaires sont les mêmes partout. Nous constatons que les péruviens et boliviens ne s'apprécient pas beaucoup.
Tout d'abord, pour l'histoire car les boliviens se sont fait "déshabiller" dans le passé et ils n'ont plus de côtes et ensuite parce qu'ils n'ont pas la même approche. Les boliviens sont plus authentiques, avec tous les inconvénients d'adaptation au monde moderne.

Sommes pas mécontents d'être descendus un peu ( 2300m) mais, les moustiques m'ont retrouvé; ils m'aiment !





La place d'Armes et sa cathédrale.


Rogelia et Ayme nous reçoivent dans leur maison et aussi, dans leur famille.
Nous avons oublié de faire une photo de la facade ( qui ne paie pas de mine) mais, une fois passé la porte de la cour, voici ce qu'on y trouve :




Un magnifique jardin de cactus et des péroquets. Oscar et John sont fiers de nous présenter le plus gros ( le plus bruyant aussi)
Un petit havre tranquille ( sauf qd le perroquet se réveille) dans une ville très populeuse ( 1.200.000 habitants)
Les rues sont pleines de commerces, de voitures et surtout des taxis. quasi tout le monde se déplace en taxi.

Comme dans toutes les villes, il y a les " nouveaux quartiers". C'est là que les nouveaux arrivants s'installent du mieux qu'ils peuvent, espérant trouver du travail.


Mariella s'occupe d'une hogar ( maison d'accueil) d'une quarantaine d'enfants en difficulté, subsidiée par la région. Il y fait très propre et les enfants mangent bien ( sommes arrivés à l'heure du repas)



Marielle élève des cuis (genre de gros cochons d'inde), très bons à manger, parait-il. Pas encore essayé mais faudra qu'on le fasse avant la fin du voyage.











Antonio, son mari, voudrait pouvoir donner un métier aux plus grands car, à 18 ans, ils doivent quitter et s'assumer. Ils vont à l'école mais ne sont pas toujours motivés pour les études. Les ados voudraient pouvoir gagner leur vie assez rapidement.
Un petit atelier de menuiserie ferait du bien.








Alors, reste à prendre des nouvelles de notre plainte commune avec Marta. Vous vous souvenez des patos ?
Nous n'avons pas oublié et Marta non plus.
Nous reprenons contact avec les autorités mais ..., et je m'en doutais, il faut tout recommencer. Et ma complice n'est plus là !

Le gars qui nous avait reçu en septembre est absent et bien que je montre tous les documents, ils me font tout réexpliquer.
Un premier, un deuxième, ... , ne voient pas mon enregistrement sur internet, .... cherchent, ... je m'énerve et mon espagnol coule tout seul. J'aurais voulu que Marta entende ça.
Finalement, j'apprends que la compagnie de transport a eu une amende ( mais ils ne savent pas de combien ?!)
Quant au remboursement de nos tickets, ils devaient seulement en faire la demande et comme nous venions d'y passer une demi-journée, nous avons laissé tomber.
Nous n'avons gagné notre "lucha", comme disait Marta, qu'à moitié mais il nous reste des bons souvenirs.

Nous avons bien silloné la ville et maintenant, sommes prêts pour descendre dans le canyon du Colca.

à bientôt,
Les BaB's


















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