mercredi 27 novembre 2013

Cusco, la porte d'entrée vers le Machu Picchu

Depuis Arequipa, nous nous dirigeons vers Cuzco. Un dizaine d'heures de bus. Nous sommes à 95 heures de bus, depuis le début du voyage.






Dans un premier temps, Cusco nous déçoit un peu. Les édifices de la Place d'Armes sont assez sombres, la pierre est rosâtre foncée.




















Après quelques heures, on s'y habitue et finalement, Cusco est bien agréable.
La ville est assez calme et les rues bien aérées.












Rogelia nous a recommandé un chouette petit hôtel bien sympathique et bien situé:                                                                                                                                                     le Maria Angola






Très vite, nous nous mettons à la recherche de l'agence avec laquelle nous irons au Machu Picchu.

Concurrence ! une horreur !   Pas moyen de passer sur la place sans se faire accoster.
De plus, c'est pas donné! Ici, on cause en Dollars, pas en Soles

Ne supportant pas ces "bagarres" , nous décidons de nous passer d'une agence et d'organiser la visite au Machu Picchu, nous-mêmes, tout seuls.  Na!

Réserver le bus ? pas de problème, on connaît.
Le ticket d'entrée au Machu Picchu ? Faut aller au ministère de la culture et ... faire la file.
Réserver un hôtel à Agua Calientes ? On verra sur place !
Réserver le train ? Peru Rail ? ou Inca Rail ?
Pas le choix, c'est Inca Rail (obligatoire pour les estrangers),  à un prix 10 fois plus élevé que
Peru Rail, réservé aux autochtones.

Après avoir fait tout le tour, on s'aperçoit que ça nous revient quasi au même prix que via une agence!

Mais que gagnent-ils alors ? peu de choses. Plus fort encore : Inca Rail est une société européenne !


Ça alors ! Nous tirons nos conclusions et c'est bien volontiers que nous retournons à l'agence de Valentin, qui avait passé pas mal de temps à nous expliquer le déroulement de cette excursion vers la nouvelle merveille du monde.

Demain, on vient nous chercher à 6h du matin




                                                                 


Nous atteindrons l'objectif en faisant quelques visites dans la
Vallée Sacrée
















La vallée sacrée est ainsi appelée parce qu'elle est très fertile.

On y rencontre beaucoup de vestiges de la culture des Incas.

Les ruines de Pisac nous donnent un avant goût de l'objectif
final et nous avons vraiment le sentiment d'être chez les Incas.

Un autre monde !




Nous déjeunons à Urumba dans un resto, pas mal du tout et là pour les touristes. Rien à voir avec les Incas, mais nous avons très bien mangé.












Et pour ceux qui se posent la question :

oui, on en trouve partout !

fraîche ou sous forme de thé !

Elle favorise la digestion, calme les maux de têtes, .... pleine de vertus, disent-ils.






Regardez bien la photo ci-dessus : sur la montagne, on y voit des bâtiments intégrés à la montagne.

Selon le guide, ces endroits permettaient d'entreposer les réserves de nourritures pour les garder au frais.  Pas idiots, les Incas !

 
         Zoom



















Ollantaytambo, petite ville au bout de la route, est restée telle quelle était au temps des Incas.


Les fondations et les rez-de chaussée sont restés intacts. 

Seuls, les étages et les toits ont été remplacés.
















Z'étaient forts en drainage tant en surface qu'en sous-terrain !










Pas de ciments entre les grosses pierres.













Voici notre taxi qui nous conduit à la gare.


Le Machu Picchu n'est accessible qu'en train (ou à pieds !? pour les plus courageux ).

Volontairement, pas de route pour y aller.  Ça protège !









Allez ! On y va !
























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