Petit déjeuner à 7h, à Chivay , 3.600m
A cette heure-là, au petit matin, il fait froid. Pas de chauffage dans le resto.
On reprend la route pour monter à 4.900m et observer les condors. Sont pas venus ! On les verra plus tard;
Un peu avant Cabanaconde, à 3.600m, le bus nous dépose avec un autre couple; le guide, Reynaldo, nous attend.
Nous ferons route à 5 pendant 3 jours dans le canyon. Reynaldo, Geron, Helena et nous deux.
Et c'est là que ça commence ! Facile; ça descend !
Ca va, le chemin n'est pas trop pentu. Mais, très vite, Reynaldo me propose d'échanger nos sacs, le sien étant 2 fois plus léger que le mien. Sympa, Reynaldo ! Heureusement !
Ca descend, descend, on n'en voit pas le bout, on ne se voit pas avancer.
Au bout d'une heure , la semelle de ma bottine se décolle. Pas grave, Reynaldo arrange ça avec un fil de fer autour de mon pied.
Très bien, mais ça ne durera pas.
On descend, ça devient de plus en plus raide, ce ne sont plus des chemins, mais des sentiers très étroits et que des cailloux, des gros, des petits, des ceuss qui tiennent, des ceuss qui roulent sous nos pas. Impossible de marcher correctement !
On commence à avoir mal aux genoux et on est loin d'être arrivés. Geron échange son sac avec Daniel.
Ah! on voit un pont ! Donc, on est pas loin du rio ! Du moins, on dirait.
Allez-y, ne nous attendez pas, on va aller à notre rythme et on arrivera quand on arrivera.
Le soleil tape, faut pas trop traîner !
Zut alors! la godasse de Daniel commence à se décoller.
La mienne a rendu l'âme depuis un certain temps; je marche avec un pied sans semelle.
Clopin, clopan, nous arrivons au pont; Reynaldo nous attend.
On passe le pont et notre guide nous apprend qu'il faut remonter un peu pour arriver à l'endroit où nous serons nourris et logés.
Remonter un peu ? encore 40 min de grimpe , mais ça il ne l'a pas dit.
Enfin, nous arrivons (1h après les autres) dans un tout petit village ou vivent 2 familles en quasi complète autonomie.
Un endroit paradisiaque, face à la montagne, avec des jardins, un cochon, une source, des ruches, et une petite chambre pour passer la nuit.
Notre hôtesse nous sert un repas appétissant, que nous n'arrivons pas à manger.
On a eu trop chaud, trop soif ! on ne peut que boire et ...
il y a de la bière. 2 d'affiléee, et hop !
Il est 15 heures et on reste là jusque demain.
Chouette !
Pendant que nous méditons et que nous essayons de retrouver visuellement le chemin accompli dans la montagne, Reynaldo pense au repas du soir et va pêcher la truite dans le Colca.
Il revient avec une vingtaine de petites truites qu'il va nous préparer à la parrilla.
On a très bien mangé, à la bougie. Dodo à 21h30' après avoir écouté les légendes du monde Inca, racontées par notre guide.
Le lendemain, nous partons vers 8h. Durant la première heure, nous restons +/- à l'horizontale à 2.300m et traversons une série de petits villages.
C'est cool, aujourd'hui!
J'oubliais : nos godasses sont restées dans le fond et nous cheminons en scandalles.
Nous rencontrons Panchito qui fait la livraison du jour.
Et voilà comment arrive la bière. Pas étonnant, son prix !
Et déjà, nous sommes entrain de remonter pour arriver vers 2.800m, boire un coup et .... redescendre pour atteindre l'oasis.
Vous la voyez ? là-bas dans le fond ?
C'est par là !
Heureusement que Geron nous a attendu car un peu plus loin, ....
On a quand même eu chaud car si on glissait, on était dans le fond.
Tapés ! disait Fred. Peut-être !
Et pendant ce temps-là, Reynaldo buvait des pintes dans le village où il y avait été invité par des gens de sa famille.
Après ce passage délicat, a commencé, comme hier, une descente interminable.
Pas le choix, faut y arriver et pas trop traîner car un orage menace.
A notre rythme !
Mais où est donc cette oasis ?
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