mardi 29 octobre 2013

Copacabana, la seule balnéaire Bolivienne !

Hola les amis,

Cela fait longtemps que nous nous sommes connectés sur le blog. Pardone nos !
J'avais commencé à vous parler de Copacabana et puis, j'ai eu des problèmes avec le PC, l'anti-virus a été détruit par un autre, plus de reconnaissance du réseau, ... bref, beaucoup de chipos.

Alors, Copacabana, sur le lac Titicaca, côté bolivien ? Pas terrible mais quand même pittoresque.
Cependant, rien à voir avec la Copacabana de Rio.






D'abord, pour y arriver, faut passer sur le bac. Nous, d'un côté, et le bus ( avec nos bagages) de l'autre.










     Ensuite, encore 1h30' de route dans les montagnes pour trouver la seule station balnéaire que possède la Bolivie





L'hôtel ? pas trop mal, bonne douche (bien chaude et bonne pression); c'est la première fois que nous avons une telle douche depuis que nous avons posé le pied sur le sol de Sur America.
Par contre, pas de chauffage et une tonne de couverture sur les lits. Pas confortable !
On a eu froid et nous avons souvent dormi avec pulls et chaussettes. A 3.800m, c'est permis



Nous venions là pour nous reposer un peu mais on ne peut pas dire que ce soit réussi.
Après 3 jours, le mal d'altitude s'est fait sentir ( maux de tête pour moi et difficultés de respirer pour Daniel).

D'ailleurs, nous avions acheté le billet pour aller sur l'Isla del Sol ( berceau de la civilisation Incas, à 1h30' de bâteau) mais nous n'y sommes pas allés. Nous n'étions pas bien et le ciel était menaçant.




Ces 2 photos ont été prises le même jour.


Nous n'avons pas regretté d'être restés à l'intérieur, même sans chauffage.










Heureusement, la charmante petite rue principale regorge de restos bien sympas. Nous avons souvent mangé mexicain et bien sur, les Boliviens disent qu'ils font mieux la cuisine mexicaine que les Mexicains eux-mêmes.
Mas rico, disent-ils.








Et lorsque nous trouvons un resto qui nous convient, nous y restons. 











Copacabana est le lieu de pélerinage pour la Vierge Noire. Voyez, vous même, sa figure est noire. ( j'ai failli me faire confisquer mon appareil car il est interdit de prendre des photos dans cette cathédrale) 

Mais, vous me connaissez !

Et après celle-là, me suis fait tutoyer par la police.

Pour la petite histoire: sa figure est noire parce qu'elle a été sculptée dans un bois noir ( j'ai oublié le nom) et de plus, cela permettait à l'église catholique de l'époque de montrer qu'il y en a pour toutes les couleurs.

Ses traits sont indiens, ce qui a fait sa popularité quasi immédiate.

Cette région a toujours résisté aux conquistadors et de là, est né le syncrétisme, mélange de culte catholique et Incas. 

 





Quelques pédalos, quelques bâteaux pour aller sur les îles, pas mal d'hôtels et nada mas ! 
 C'est la basse saison.






A la fin de la semaine, nous avons levé les voiles. Nous repartons pour Arequipa, au Péru.

A la frontière, voilà qu'on ne nous laisse pas sortir !
En fait, nous n'avions pas vu que notre visa pour la Bolivie n'était que de 1 mois ( alors qu'au Peru, il est de 3 mois) et nous y sommes restés 45 jours, sans régulariser notre situation.


Nous étions des clandestins ! Rhooo !
Faut payer ! Ok mais nous n'avons plus de bolivianos ( forcément, on a tout dépensé avant de sortir du pays).
Le douanier veut bien des euros mais à un taux défiant toute concurrence.
Nous: pas d'accord !
Lui: alors vous ne passez pas !
Le chauffeur du bus qui nous attend un peu plus loin s'énerve un peu; il perd du temps.

Ouf, nous trouvons un bureau de change à un taux un peu plus raisonnable et voilà ! 
Ca nous a coûté 60 €


Ciao Bolivia, Buen dia Peru!



Au terminal de Puno, nous attendons la correspondance pour Arequipa.

C'est toujours un bon moment pour échanger avec les gens.












Cliquez ici pour   plus de photos



jeudi 24 octobre 2013

Retour à Uyuni

Le troisième jour a été un peu moins faste en couleurs mais la matinée a été intéressante.

Sommes partis très tôt; 5h, debout, 6h, partis.
Nous attendons encore le feu et les oeufs promis par Rodrigo!

Première étape: les eaux thermales à 40 ° à 4.300m

Nous n'avons pas eu le courage de nous y tremper rien qu'en pensant à la sortie. ( 0°)

 



Et aussi en pensant que tous ceux qui y étaient ne s'étaient, probablement, pas douchés depuis 2 jours, comme nous.

Les eaux thermales me semblaient être une énorme baignoire commune.





Ensuite, go vers les gysers à 80°








Tous, ils se bouchaient le nez, moi,
je trouvais que ça sentait bon le labo lorsqu'on jouait avec les sulfures?










Nous continuons à monter, monter, pour rencontrer des petits champs de glaces





On aurait dit des bataillons de petits soldats blancs et bien droits à 4.990 m


En redescendant, vers 4.800m, nous avons rencontré un et un seul ... chinchilla ou lapin pensant ?

Il pensait très fort car il ne nous a même pas vus, alors que nous l'avons photographié dans tous les sens.






Après cette rencontre, un rapide repas ( pic-nic) et ensuite, nous avons roulé, roulé quasi sans arrêt, pendant plus de 6h pour rentrer à Uyuni.

Bien fatigués, nous avons fait comme le Chinchilla, avec de belles images plein la tête.
Belle épopée !

Arrivés à Uyuni à 17h30', vite prendre une douche, vite manger une pizza avec nos compagnons Irlandais qui prennent leur bus à 20h30' tandis que notre train doit nous emmener, à 23h, vers Oruro.






à 7h du matin, sommes à Oruro. Bien dormi.

à 10h, sommes à La Paz ( bus)

un peu d'attente pour le bus de Copacabana et

à 17h, nous y sommes.




Nous n'avions pas prévu de visiter le Salar et le sud Lipez. Nous l'avons fait sous conseil de Jean qui nous y a précédé et, franchement, aucun regret. Merci Jean !

Un régal pour les yeux et des fous-rires chaque soirée. Quant à l'inconfort et la nourriture... ?
c'est déjà oublié !

à bientôt,
Les BaB's







mardi 22 octobre 2013

Trois jours dans le Salar de Uyuni et Sud Lipez


Comme prévu, à 10h, nous sommes à l'agence, avec nos mochillos (sacs à dos), nos bouteilles d'eau et notre papier wc.

Nous devons embarquer dans une jeep landcruiser avec 4 autres personnes. Eh oui, 6 dans la jeep + le chauffeur.
J'avais demandé à la dame pour être avec des francophones ou hispanophones. Pas de problèmes, dit-elle, je vais arranger cela.

à 10h, personne! Nous partirons plus tard car les australiens ( hispanophones ? francophones?) ne sont pas là.
10h15', arrive un couple d'irlandais ( qui ne parle ni français, ni espagnol, même pas un tout p'tit peu, tout p'tit peu) mais très sympa.
10h30', nous démarrons. Chouette ! on ne sera que 4 dans la jeep et bien à l'aise.
500m plus loin, on s'arrête pour embarquer un couple de ... américains. Cheet!
Non seulement, on sera bien serrés, mais en plus, ils vont toujours parler en anglais et ce sera difficile pour nous de participer.

Tant pis ! après-tout, nous sommes là pour rencontrer les belles constructions de la nature.



Si nous, nous devons prendre notre eau et notre papier wc, le chauffeur, lui, doit prendre ses réserves d'essence (150 l) et sa bouteille de gaz.


Après être passés par le cimetière 
de 
trains ( le Paris-Dakar passe par là) nous voilà partis, à travers le salar, à la rencontre le l'île aux cactus. 


                               Sont énormes ! 

  
C'est là que notre chauffeur devient cuisinier et nous prépare le repas. Ce n'est pas trop mauvais. et puis, de toute façon,  quand on a faim !


















Vers 16h, nus laissons les lamas pour reprendre la "route"(il n'y a pas de route, seulement des traces), tantôt dans le sable, tantôt dans le sel.








    













 



Nous roulons jusqu'à 18h ou nous arrivons à notre premier hôtel du Salar, l'hôtel de sel, à 4.000 m
















Impressionnant !
Tout est fait de sel sauf les douches qui sont carrelées et très, très propres. Savez-vous pourquoi ?
Personne ne se lave car il n'y a que de l'eau froide et à cette altitude, fait froid.












A l'arrivée, café, thé et biscuits ... sucrés. 
on dépose nos sacs sur les "lits" et, déjà, j'ai la vague impression qu'on ne dormira pas beaucoup.


 Bavardages, l'ambiance se réchauffe, on se décide à intervenir en anglais et tant pis s'il faut 30 min pour expliquer un truc de 5 min. 


C'est assez difficile car, plongés dans l'espagnol depuis 1 mois, notre anglais n'arrive plus.
Quel exercice! Bon pour la cabesa !





Vers 20h, on nous sert un bon repas chaud. Rodrigo, notre chauffeur-cuisinier, a descendu sa bouteille de gaz pour préparer le repas.
Il a embarqué la nourriture pour les 3 jours.


Ce soir : soupe, poulet, papas fritas, banane. On ne se pose pas de questions, on mange.
De plus, faut pas tarder à se servir car les américains sautent sur les plats dès qu'ils arrivent et ... ils ne savent pas estimer le 1/6.



Et s'il en reste après le premier tour, ils resautent. Les irlandais-londoniens et nous, avions remarqué cela à midi. Donc, plus de 2ème tour et on vide les plats du premier coup. Bref, on a bien mangé et pas eu faim.



Que faire dans cet hôtel de sel, au milieu du désert, sans chauffage, à 21h ?
La gardienne a bien compris ce qui pourrait nous manquer: elle a un petit magasin avec bières et vins.

 Et le vin bolivien est très bon.
Donc, ... quelques bouteilles de vin pour nous réchauffer et nous aider à dormir. L'ambiance se réchauffe d'avantage. On a plein de fous-rires avec les qui-quiproquos dus aux incompréhensions linguistiques.



Nous avons passé une bonne soirée en riant dans toutes les langues.

Nous avons dormi, pas très bien et tout habillés.

Mal de crâne ? même pas ! Je vous disais que le vin bolivien est très bon.




Après un petit déjeuner pas terrible, départ à 8h pour le volcan du Tucana.






Un volcan est un volcan et je ne trouve pas cela tellement beau, sauf quand il crache !
mais il ne crachait pas. 






Par contre, après l'avoir contourné et fait une petite ascension : 























Nous sommes restés bouches baies, tous les 6, pendant quelques minutes. Un silence admiratif ! 



Et un peu plus loin :






Tout au long de cette journée, nous sommes passés de splendeurs  en enchantements 





D'ailleurs, nous sommes restés très calmes, comme si on ne voulait pas déranger cette magnifique nature. 















Un vrai joyau !

ce Sud Lipez de Bolivie


















Régalez vos yeux en consultant les archives photos   ICI













Et voilà notre deuxième nuit qui se prépare : 


Plus en sel, mais en bois. nous aurons plus chaud, d'autant plus que nous serons en dortoir. Donc, à 6 dans la même chambre? avec de l'électricité de 19h à 21h. 

















Pas de petit magasin avec des bouteilles de vin  😪


Dans cette grande précarité, il ne nous reste qu'une chose : la bonne humeur et les blagues à 3 sous 😂


Et aussi, la satisfaction que le soleil se lèvera demain. 










lundi 21 octobre 2013

De Sucre à Uyuni

Hola amigos,

Sucre est une charmante ville de 320.000 habitants, à 2800 m d'altitude. Tous les batiments sont blancs et la couleur est prohibée.
On l'appelle la "Arequipa de la Bolivia". Il y fait beaucoup plus calme et plus propre qu'à CBBa.
Tout comme à CBBa, les gens des campagnes se rapprochent de la ville, ce qui génère un boum de la construction, et la montagne se remplit de maisons, de plus en plus haut, sur la montagne.


Nous sommes reçus, très confortablement, chez Wolf, dans une très jolie maison. De la facade, on n'imagine pas ce qu'il y a derrière.


Son épouse, Amparo, s'occupe d'une école de danse. Nous nous trouvons parmi les petites ballerines qui viennent préparer leur ballet. Nous visitons la réserve des costumes, des décors,... et nous ne pouvons nous empécher de penser à la Maman de l'autre Wolf, qui s'est si souvent occupée des costumes de Fred. Nous sommes dans la même ambiance qu'il y a 20 ans.

    
     Nous visitons la ville avec beaucoup de plaisir et nous grimpons jusqu'en haut avec une certaine facilité. On se sent tout légers.
A Sucre, ça monte ou ça descend; ce n'est jamais plat.








Wolf nous montre le Parque Bolivar et le "petit Paris", comme il dit, avec sa tour Eiffel et son Arc de Triomphe.   
  

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             



Nous avons passé 2 agréables soirées à discuter politique, économie, ... bref, à refaire le monde !

            
  




Le lendemain, nous avons passé quasi toute la journée avec Karen, qui nous fait visiter le jardin d'enfants, le collège, la "Comedor publica", les ateliers, ... tout ce qu'elle a mis en place depuis 20 ans.







Petit à petit, la fondation passe les infrastructures au gouvernement bolivien qui prend la relève. Mais les ateliers sont assez pauvres en outils et en compétences.
     


















Chapeau Karen !







Le temps passe vite. Demain, 8h30', go pour Uyuni, 9h de bus dans la cordillère.

Pas grave car c'est toujours un plaisir de se promener dans la cordillère et d'ailleurs j'ai bien du mal à choisir les photos à charger sur le blog. 
J'ai épuisé les appareils photos tellement j'avais peur que mes yeux oublient ces magnifiques paysages.







Les formes, les couleurs, la végétation, ... changent toujours. 

 Ici, quelques photos mais vous en trouverez plus dans le coin photos.

    

   









Ce sont bien des lamas qui paissent ce qu'ils peuvent.


Au cours de la journée, nous passons de 2.800m à 3.700m et j'en profite pour faire la chasse à la végétation changeante avec  l'altitude, en pensant à Aurélie. 












Après le salar ( où nous monterons à 4.900m), je ferai une page "végétation".
 Nous arrivons à Uyuni vers 18h. 
















Petite ville sans grand intérêt hormis qu'elle est le départ du tour de 3 jours dans le salar.


Que des restos italiens et après être entrés et sortis 2 fois, nous mangeons une pizza dans le 3ème petit buis buis qui ne nous plait qu'à moitié mais bon; on a faim.


On ne le regrettera pas car la pizza est très bonne, le vin aussi et ... un groupe de musiciens est arrivé ! Juste pour l’anniversaire d'un copain.  Vous savez, comme ceux que l'on rencontrait dans les rues de Bruxelles, avec leurs flûtes de pan. J'adore ça!














Ambiance super, bien plus authentique chez eux qu'à Bxl;  j'avais envie de passer la nuit avec eux mais Daniel n'a pas voulu !




à bientôt,

Les Bab's