dimanche 6 octobre 2013

Villa Tunari, fief d'Evo

Le we dernier, nous avons décidé de visiter Villa Tunari, à 3h de CBB, à l'orée de l' Amazonie.
Nous demandons conseil à Maria qui nous dit que la route est bonne, assez plate et que nous pouvons prendre un petit taxi collectif (ces monopaces à huit places).
C'est parti, on prépare nos sacs à dos.

A 10h, nous sommes à la concentration des taxis et bus locaux. Ce qu'on ne savait pas, c'est qu'un collectivo n'a pas d'horaire; il part lorsqu'il est bien rempli. Sommes partis à 10h30'

Le chauffeur, la trentaine, me fait déjà peur, rien qu'à le voir conduire dans la ville. Mais, bon, pas trop grave puisque la route est plate.
Eh bien, pour arriver à Villa Tunari, sommes partis de alt 2.600 m, pour passer à 3.600 m et arriver à Villa Tunari à 280m
Très plate, la route ! ?
Et avec ce sauvage de chauffeur, je ne vous conte pas le voyage. Un vrai bonheur ! J'ai même pas pris de photos tellement mes yeux ne voyaient que le compteur kilométrique. A un moment, petite ligne droite ; v'là t'y pas qu'il fait une pointe à 140 km/h.

Là, je n'ai pas pu me taire pour lui rappeler qu'il avait 8 vies dans sa voiture. Ils m'ont tous regardé d'un oeil critique et j'ai l'impression que nous sommes les seuls à avoir peur. M'en fou, s'il le faut, je me fache!
Il a ralenti un peu, pour rapidement nous oublier et dépasser sans visibilité, accélerer dans les virages montants ou descendants.

Bref, nous sommes arrivés à Villa Tunari à 13h30'. Faut dire que les chauffeurs se font féliciter par les passagers lorsque le voyage n'a pas été plus long que prévu. Nous ne l'avons pas félicité et lui ai rappelé qu'il m'avait bien fait peur. Ca l'a amusé !

13h30, à Villa Tunari, un soleil de plomb nous écrase et personne dehors. Vite, trouver un hôtel pour déposer les mocchillos.

Un petit tour de la place et nous trouvons l'hôtel Don Cocino. Très gentils, chambre bien propre, mais nous n'irons pas dans la piscine ( même si l'envie nous prend )




pas grand monde en vue mais nous trouvons le resto "El Mirador"
Suppper ! 


et au bord de l'Amazone, à sa naissance. L'endroit est enchanteur !      
La carte est très complète et les plats très appétissants. On dirait que c'est un endroit haut de gamme. N'oublions pas que nous sommes dans le fief d'Evo.













Et voici une petite fanfare qui s'amène. C'est un mariage ! Dans la région, les jeunes mariés viennent se présenter à l'Amazone.









Nous prenons le temps d'apprécier mais, du coup, nous arrivons au parc Machia à l'heure de fermeture ( 16h).

Ce sera pour demain matin. Après-tout, après un tel voyage, une ( et même des) bonnes douches feront du bien.
Ensuite, nous sommes allés promener dans les rues et nous avons découvert ceci :



Avis aux investisseurs en la matière !




Dimanche matin, lever tôt. Ah ! pas de p'tit déj. à l'hôtel ; faut aller dans la rue. Bon ! on fait ! jus de banane et café.





Nous sommes à l'ouverture du parc à 9h30'. T'as pas le compte juste ? Eh bien, tu passeras après les autres !



Le parc Machia est sur la montagne et nous entamons son ascencion dans une forte humidité, tant dans l'air ambiant que sur nos visages et puis sur le coprs tout entier. Le soleil est déjà bien haut, bien fort et l'ascencion n'en finit pas.


Le parc Machia est sur la montagne et nous entamons son ascencion dans une forte humidité, tant dans l'air ambiant que sur nos visages et puis sur le coprs tout entier. Le soleil est déjà bien haut, bien fort et l'ascencion n'en finit pas.








Et pour ajouter du plaisir, souvent, on doit descendre pour mieux remonter. Nous sommes bien petits à côté de ces racines !





Au fait, le parque Machia contient des animaux en liberté et en réintégration dans le milieu naturel. Nous les cherchons !





















Arrivés au sommet, à 1.400 m, nous sommes récompensés avec une magnifique vue sur l'Amazone, ainsi que l'accueil par 3 sympathiques monos qui nous attendent.








Et où sont les autres animaux ? plus loin ? Nous sommes plusieurs groupes à les chercher; on se croise, on teste ce chemin, on revient : non, pas de sortie et pas d'animal, on remonte, on redescend, on retourne au point de vue pour finalement tous conclure qu'il faut faire demi-tour et qu'il n'y a pas d'autres animaux !

La "promenade" était belle et sympa mais très, très, fatiguante. Il nous a fallu, à chacun, 1 litre d'eau, pour nous en remettre.

Il est déjà 14h, faut penser à rentrer sur CBB ( 3h de route) et nous n'avons pas envie de faire ce chemin dans le noir. J'en ai déjà mal au ventre.
Heureusement, nous n'avons pas très faim et nous dînerons en rue, toujours avec prudence et d'ailleurs, voyez notre repas






Nous trouvons notre collectivo pour le retour et nous insistons pour voir le chauffeur: ça va, il a la cinquantaine et on nous rassure sur sa sagesse.
Faut attendre de trouver les derniers clients . On part à 15h30' pour arriver à 19h. En effet, le retour a été plus long mais moins désagréable.




Ce jour-là, nous étions un peu déçus mais aujourd'hui, nous sommes contents d'avoir touché un petit bout de la plus grande fôret du monde. Et aussi d'avoir vu les 3 monos de Villa Tunari. Et aussi d'avoir pu contempler la naissance de cette majestueuse Amazone.
                                       




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