Faut savoir que sur une superficie de 15 km du sud au nord et de 18 km de l'est à l'ouest, vivent 1.900.000 habitants. La population a doublé en 5 ans.
Vous devinez les problèmes d'infrastrure: les évacuations d'égouts trop petites ( c'est pour cela qu'on ne met pas le papier wc (usagé) dans le pot mais dans une poubelle, le réseau électrique est un ramassis de noeuds, les rues sont toujours encombrées,...
Le marché est permanent ( sauf le dimanche après-midi). Les voitures, les gens et les échopes nous empèchent de voir où est le chemin
On ne voit même plus l'architecture de la ville ( assez sommaire).
Le samedi après-midi, on se croirait au carnaval de Binche (le mardi sur la place), tellement il y a du monde.
Mais comment sont-ils, ces cochabambinos ?
Ils sont assez froids; c'est nous qui devons briser la glace mais lorsque c'est fait, on s'embrasse à chaque fois qu'on se rencontre.
Au niveau de l'habillement, il y a de tout : les campesinas (avec leur jupe à très froncées, leurs tresses et leur chapeau), les toutes modernes et très élégantes, les étudiants (es) en uniformes ( un uniforme différent pour chaque collège),.....
Elles s'installent avec leur brouette, où elles veulent.
Les cochabambinos mangent toujours. A toute heure, on ne peut pas faire quelques mètres sans sentir cette odeur de graisse,
souvent écoeurante. La plupart vendent de la nourriture, pour avoir des sous, pour ... pouvoir manger et vivre!
La TV est omniprésente, même au marché. Et la musique est partout.
Il y a de la vie, c'est le moins qu'on puisse dire ! En toute bonne désorganisation !
Bref, l'anarchie à l'état pur.
Le terminal de bus ressemble à un petit aéroport sans piste d'atterrisage. Là, il semble y avoir un peu d'organisation.
Il semble !
CBBa est central et nous avions pensé visiter la Bolivie en restant basés à CBBa. Un coup à gauche, un coup à droite, seulement avec le sac à dos et laissant tout le reste chez Maria
Mais, la ville la plus proche, Sucre ( 170 km, je crois) est à 9h de Bus. 12h pour aller à Santa Cruz.
Nous allons donc reprendre la route avec tout le barda.