Comme prévu, à 10h, nous sommes à l'agence, avec nos mochillos (sacs à dos), nos bouteilles d'eau et notre papier wc.
Nous devons embarquer dans une jeep landcruiser avec 4 autres personnes. Eh oui, 6 dans la jeep + le chauffeur.
J'avais demandé à la dame pour être avec des francophones ou hispanophones. Pas de problèmes, dit-elle, je vais arranger cela.
à 10h, personne! Nous partirons plus tard car les australiens ( hispanophones ? francophones?) ne sont pas là.
10h15', arrive un couple d'irlandais ( qui ne parle ni français, ni espagnol, même pas un tout p'tit peu, tout p'tit peu) mais très sympa.
10h30', nous démarrons. Chouette ! on ne sera que 4 dans la jeep et bien à l'aise.
500m plus loin, on s'arrête pour embarquer un couple de ... américains. Cheet!
Non seulement, on sera bien serrés, mais en plus, ils vont toujours parler en anglais et ce sera difficile pour nous de participer.
Tant pis ! après-tout, nous sommes là pour rencontrer les belles constructions de la nature.
Après être passés par le cimetière
de
trains ( le Paris-Dakar passe par là) nous voilà partis, à travers le salar, à la rencontre le l'île aux cactus.
Sont énormes !
C'est là que notre chauffeur devient cuisinier et nous prépare le repas. Ce n'est pas trop mauvais. et puis, de toute façon,
quand on a faim !
Vers 16h, nus laissons les lamas pour reprendre la "route"(il n'y a pas de route, seulement des traces), tantôt dans le sable,
tantôt dans le sel.
Nous roulons jusqu'à 18h ou nous arrivons à notre premier hôtel du Salar, l'hôtel de sel, à 4.000 m
Impressionnant !
Tout est fait de sel sauf les douches qui sont carrelées et très, très propres. Savez-vous pourquoi ?
Personne ne se lave car il n'y a que de l'eau froide et à cette altitude, fait froid.
A l'arrivée, café, thé et biscuits ... sucrés. Bavardages, l'ambiance se réchauffe, on se décide à intervenir en anglais et tant pis s'il faut 30 min pour expliquer un truc de 5 min.
C'est assez difficile car, plongés dans l'espagnol depuis 1 mois, notre anglais n'arrive plus.
Quel exercice! Bon pour la cabesa !
Vers 20h, on nous sert un bon repas chaud. Rodrigo, notre chauffeur-cuisinier, a descendu sa bouteille de gaz pour préparer le repas.
Il a embarqué la nourriture pour les 3 jours.
Ce soir : soupe, poulet, papas fritas, banane. On ne se pose pas de questions, on mange.
De plus, faut pas tarder à se servir car les américains sautent sur les plats dès qu'ils arrivent et ... ils ne savent pas estimer le 1/6.
Et s'il en reste après le premier tour, ils resautent. Les irlandais-londoniens et nous, avions remarqué cela à midi. Donc, plus de 2ème tour et on vide les plats du premier coup. Bref, on a bien mangé et pas eu faim.
Que faire dans cet hôtel de sel, au milieu du désert, sans chauffage, à 21h ?
La gardienne a bien compris ce qui pourrait nous manquer: elle a un petit magasin avec bières et vins.
Et le vin bolivien est très bon.
Donc, ... quelques bouteilles de vin pour nous réchauffer et nous aider à dormir. L'ambiance se réchauffe d'avantage. On a plein de fous-rires avec les qui-quiproquos dus aux incompréhensions linguistiques.
Nous avons passé une bonne soirée en riant dans toutes les langues.
Nous avons dormi, pas très bien et tout habillés.
Mal de crâne ? même pas ! Je vous disais que le vin bolivien est très bon.
Après un petit déjeuner pas terrible, départ à 8h pour le volcan du Tucana.